Après tout, le ciel peut bien attendre.



Peut-on parler d'un premier amour ? Vraiment. Pour de bon ?  En ai-je vraiment eu un premier ? Chaque amour est différent. Chaque amour est donc le premier de son type. Est-ce qu'il y a un vrai premier amour ? Est-ce que ça veut dire que les autres sont faux ? J'ai eu si peu et pourtant tellement de premiers amours. Je n'aime jamais de la même manière. N'accepte jamais les même choses. Je ne veux jamais les mêmes choses. Je n'ai jamais besoin des mêmes choses. Ce n'est jamais pareil.
Est-ce que le premier, c'est le premier qui a fait battre l'organe palpitant plus fort ?

Il parait qu'on n'aime jamais aussi fort que le premier. Pourtant, j'ai lâché les barrières, lâché les rires, lâché les baisers, lâché les "je t'aime", lâché les voiles chaque fois un peu plus, chaque fois avec plus de pertes et de fracas. C'est trop grand. Trop fort. Trop insoutenable pour mon petit coeur. Je ne pense pas qu'il puisse rester de la place, là dedans. Je pense qu'on a tout dévoré. Et ce dernier amour. Putain, putain, putain. J'ai paniqué, j'ai cru exploser, j'ai cru qu'il me brûlait chaque fois qu'on se touchait. Je l'ai aimé. Incroyablement fort et incroyablement douloureusement. Et un jour, on a dit qu'on s'était perdus. Qu'on n'y arrivait pas. Que ça nous dépassait, tout ça. Qu'on devait faire nos vies ailleurs. Que peut-être un jour, même heure, même endroit, on serait à nouveau. Mais que là, c'était brisé, cassé. Douleur. Séparation. Semi-oubli.

Je crois qu'en fait, il était le premier. Mais qu'est ce que ça fait du premier ?

Et maintenant ?
Maintenant que j'ai aimé si fort. Est-ce que j'aimerai autant ?

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